Chers lecteurs et passionnés de photographie,
C’est avec une immense joie et une fierté indescriptible que je vous annonce la publication de ma série photographique « SUMO » dans le numéro 118 de Lens Magazine, paru en juillet 2024.
Pour ceux qui ne sont pas encore familiers avec cette série, SUMO est une exploration visuelle d’un keiko (entrainement des lutteurs de sumo) quotidien de lutteurs de sumo, un art martial riche en tradition et en culture.
Une Exploration Culturelle et Artistique :
La série SUMO est née en 2020 lors de mon premier voyage au Japon. Elle met en lumière les lutteurs de la heya Dawanoumi, (écurie au sein de laquelle vivent et s'entraînent les lutteurs) dans le quartier de Ryogoku à Tokyo. Au-delà de la force brute, j’ai souhaité montrer l’agilité, la grâce, la discipline dont chaque lutteur doit faire preuve. À travers ce travail, j'ai cherché à rendre un peu plus visible et donc plus compréhensible, cet univers des heya encore très secret dont l'accés est encore aujourd'hui interdit à tout gaijin (étranger ou toute personne n’étant pas née au Japon) non parrainé.
La Collaboration avec Lens Magazine :
Lens Magazine est reconnu pour son engagement envers l’art photographique de haute qualité et son soutien aux photographes du monde entier. Être sélectionné pour figurer dans l'édition de juillet 2024 est pour moi un honneur immense. Cette opportunité m’a permis de partager non seulement mes images auprès d’un public plus large et passionné, mais aussi de répondre à une interview abordant les fondements de la série présentée et mon parcours personnel et professionnel.
Un Numéro Exceptionnel :
Le numéro 118 de Lens Magazine est une édition intitulée « Hidden Stories », regroupant le travail de photographes internationaux qui abordent des sujets aussi interessants que variés. Ce numéro est vraiment spécial à mes yeux car d'une part, ma série SUMO y trouve une place de choix et d'autre part, la couvertue a été réalisée à partir d'une de mes photographies.
Ce Que Vous Trouverez dans la Série SUMO :
La série SUMO est le résultat de plus de 3 heures de prises de vue réalisées dans une quasi immobilité, lors d’un keiko en février 2020. Outre les règles de bonne conduite prodiguées avant l'entrée dans la heya, l'ambiance y était perturbante. Les effluves du Chankonabe (ragoût très nutritif qui est la base de l'alimentation des lutteurs) se mêlaient aux vapeurs du poêle à pétrole qui chauffait l'espace du Dohyō (espace de combat fait d'argile tassée) et les vibrations du sol lors du butsukari-keiko (exercice qui consiste, pour un lutteur, à pousser jusqu'à épuisement son partenaire, d’une limite à l’autre du dohyô) ou des coups portés au teppô (poteau de bois servant aux entraînements) semblaient faire échos aux rares mais fermes directives du Oyakata (l'entraineur, détenteur d'une des 105 licences).
Vous y découvrirez :
Des scènes de vie des lutteurs de sumo, capturant leurs expressions et émotions.
Des portraits de lutteur de sumo dont le champion Mitakeumi Hisashi (御嶽海 久司, (né le 25 décembre 1992) premier ōzeki de la préfecture de Nagano en 227 ans, depuis Raiden Tameemon.
Des scènes d’entraînement, illustrant la rigueur et la discipline nécessaires à ce sport.
Des moments d’affrontement, où la puissance des coups n’est jamais feinte.
Des détails culturels, tels que les tenues traditionnelles de combat (Le mawashi : bande de tissu de six à huit mètres de longueur Il peut peser jusqu'à quatre kilos) et les rituels comme le shiko (exercice d’échauffement avant le combat. Le lutteur accroupi lève la jambe droite, puis la gauche), qui enrichissent l’univers du sumo.
Remerciements :
Je tiens à exprimer ma gratitude envers tous ceux qui ont rendu cette publication possible. Un grand merci à l’équipe de Lens Magazine pour leur confiance et leur soutien. Je suis également reconnaissant envers les lutteurs de sumo qui m’ont offert une si belle opportunité photographique et envers tous ceux qui suivent et soutiennent mon travail.
Je vous invite tous à vous procurer le numéro 118 de Lens Magazine en version numérique ou papier pour découvrir ma série SUMO mais également le travail des autres photographes.
Cette publication suscitera, je l’espère, autant d'émotion et d'inspiration chez vous que j'ai eu de plaisir à créer cette série.
Merci de votre soutien continu et à bientôt pour de nouvelles publications, je l’espère !
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